Deadly Drought in Zimbabwe-4

Bad time for ele­phant birth

The clouds pass with­out rain. The sta­tus of the ani­mals becomes increas­ingly pre­car­i­ous and ele­phants die in num­bers. Weak­ened, the youngest are easy prey for preda­tors. We saw some unpleas­ant scenes. This morn­ing there was a calf, a few months old, stuck in the mud, still alive but half eaten by hye­nas. It was nec­es­sary to shoot after obtain­ing per­mis­sion from the Park Author­i­ties. While return­ing from this mis­sion, the behav­iour of a soli­tary female ele­phant par­tic­u­larly agi­tated, caught our atten­tion. The ele­phant had just given birth to a baby that was still wrapped in the pla­centa. After the new born baby had been stripped of his bloody man­tle, the mother eat­ing it in part, and bury­ing the rest to avoid attract­ing preda­tors, then tried to get the new-born calf to stand, very gen­tly using her the trunk and feet, first time failed, then a sec­ond and only after the third attempt did she finally suc­ceed in get­ting it to stand. But he was unable to stay upright for long, and fell on its side. The mother repeated the process sev­eral times but with less con­vic­tion each time, feed­ing on dry grass or spray­ing dust in the between tries. After an hour the small one was still not up and vul­tures had gath­ered in the trees nearby. Some­times the mother expressed her frus­tra­tion and anger by emit­ting a res­onat­ing trum­pet, but she grad­u­ally moved away from her dying new-born baby, get­ting fur­ther away each time. It was late when we finally left the ele­phant who had just lost her baby … after 22 months of gestation.

to be continued…

Mau­vais temps pour les naissances

Les nuages passent, sans qu’en tombe la pluie. La sit­u­a­tion des ani­maux est chaque jour plus pré­caire et les éléphants meurent en nom­bre. Affaib­lis, les plus jeunes con­stituent aussi des proies faciles pour les pré­da­teurs. Et assiste t-on à des scènes déplaisantes. Ce matin c’est un éléphanteau de quelques mois que l’on a retrouvé encore vivant et a moitié dévoré par les hyènes dans un trou de vase. Il a fallu l’abattre avec la cau­tion des autorités du parc. Et tan­dis que nous reve­nions de mis­sion, le com­porte­ment par­ti­c­ulière­ment fébrile d’un éléphant soli­taire retient notre atten­tion. L’animal venait de met­tre au monde un bébé encore enveloppé dans son pla­centa. Après avoir débar­rassé le nou­veau né de sa gangue san­guino­lente, l’ingurgitant en par­tie, la recou­vrant en par­tie de pous­sière afin d’éloigner les pré­da­teurs, la mère tenta de le faire se lever de la trompe et de la patte, très déli­cate­ment, une fois, puis une sec­onde et une troisième pour réus­sir enfin de le mette sur pattes. Mais celui-ci ne parvint pas à rester debout et s’affala sur le côté. La mère recom­mença l’opération plusieurs fois encore mais avec chaque fois moins d’application, s’alimentant d’herbes sèches ou s’aspergeant de pous­sière entre temps. Au bout d’une heure le petit n’était tou­jours pas debout et les vau­tours s’étaient regroupés sur les arbres. Par­fois la mère les en fai­sait par­tir d’un coup de trompe rageur, mais peu à peu elle s’éloignait du petit. Quand elle y reve­nait, elle sem­blait man­quer de con­vic­tion et s’en éloignait davan­tage après avoir tenté encore de le redresser. La nuit était avancée lorsque nous quit­tâmes l’éléphante qui venait de per­dre son bébé… après 22 mois de gestation.

à suivre

This entry was posted in Africa and tagged , , , , , , . Bookmark the permalink.

Leave a Reply